Le 13 février à Bitam, Ernest Afuli, un camerounais de 42 ans a roué de coups sa petite amie du même âge après une dispute. A l’origine du conflit, une affaire de marmite de chat qu’il aurait vidé sans attendre l’accompagnement qu’était allé chercher la dame. Il n’aurait pas apprécié les remontrances de sa dulcinée qui a blâmé son attitude.

«Il m’a roué de violents coups à la face avant de chercher à m’étrangler sur le lit», témoigne une gabonaise abusée par son petit ami camerounais à Bitam, dans la province du Woleu-Ntem. Âgée de 42 ans comme son homme, Ernest Afuli, elle dit n’avoir eu la vie sauve que grâce à l’intervention des voisins. Le 13 février 2022, ce jour-là, rapporte le quotidien L’Union, Ernest Afuli décide de partir de Batouri, un village où il travaille en tant que manœuvre dans une entreprise pour Mengang où se trouve sa petite-amie. Il constate que cette dernière a cuisiné un chat tué la veille par ses frères.

Enthousiaste, il se jette sur la marmite. Sa petite-amie lui demande alors de patienter, le temps pour elle d’aller chercher un accompagnement. «Mais il ne m’a pas écouté. Quand je suis revenue, je l’ai trouvé en train de déguster toute la marmite de chat. Il n’a même pas pris la peine de se servir dans une assiette», raconte la petite-amie. Remontée, elle sermonnera son petit-ami qui aurait la fâcheuse habitude de se jeter sur la marmite et ne pas attendre que son amoureuse lui serve correctement la nourriture.

Un rappel à l’ordre que n’aurait pas apprécié Ernest Afuli qui, après la dispute se mettra à battre sa petite-amie. «Les beaux-frères qui sont arrivés quelques minutes plus tard, ont été choqués de constater qu’il a refait complètement le portrait de leur sœur» rapporte L’Union selon qui, ils décident alors de porter plainte à la Police judiciaire de Bitam. Ernest Afuli sera interpellé le 23 février à son lieu de travail avant d’être placé le 25 février en détention préventive à la prison d’Oyem. Il est accusé de coups et blessures volontaires.

Source: Gabonreview.com